Faut-il craindre le pire dans l’affaire Global Trade Corporation ? C’est la question qui est sur les lèvres de tous les investisseurs de cette société de trading fondé par Ghislain Emerice Awaga.
Annoncé en faillite par la presse locale, celui que certains appellent le Bernard Madoff togolais est sorti du silence à travers un communiqué de presse attribué à Global Trade Corporation et dont l’authenticité reste à prouver.
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« Global Trade Corporation SA informe l’opinion qu’elle est confrontée actuellement à certaines difficultés économique (…). Ces difficultés ont occasionné un retard dans le paiement des rémunérations à nos différents investisseurs dans le cadre de ses activités. Ceci dû en grande partie à la migration de la société vers l’économie réelle, mais aussi aux retombées de la seconde vague de confinement liée à la pandémie covid-19 », peut-on lire dans le communiqué.
Si elle reconnait l’existence d’une crise financière, la société indique néanmoins que cette situation « ne constitue en rien une fatalité ou n’est synonyme d’une faillite ».
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« Afin de pallier cette passagère situation (…), le comité de direction de GTC SA porte à la connaissance des investisseurs ce qui suit : les paiements reprendront après l’audit des comptes qui sera rendu publique et le redressement judiciaire ; GTC SA ne ferme pas ses portes contrairement à ce que l’opinion publique pense et les spéculations d’une partie de la presse locale, le personnel vaquera à ses occupation habituelles et sera toujours là pour répondre à toutes les inquiétudes des investisseurs ; les autres succursales de GTC SA dans la sous-région fonctionnent normalement et de manière purement autonome » poursuit le communiqué.
Ces arguments réussiront-ils à calmer la colère des investisseurs ? La question reste posée…
David TOUMI
