Aujourd’hui, après la découverte du pot-aux-roses, la question se pose de savoir si doit-on encore procéder à une augmentation du prix de l’essence au Togo. Sans ambages, non ! Du moins pas de si tôt. Et pour une bonne raison.
En effet, partant du fait établi que le prix vendu à la pompe a toujours été greffé, il est légitime de demander aujourd’hui un stop à une quelconque augmentation du prix du pétrole. Et là encore, il reste à savoir si les 425 F auxquels le ministre Adédzé a ramené la planche en avril dernier est sincère.
Qu’à cela ne tienne avec le fait établi par le rapport d’audit que le contribuable a toujours payé à la pompe au-delà du prix juste, il revient que l’Etat s’est fait assez de bénéfices qui doivent lui permettre de subventionner aujourd’hui le prix à la pompe pour longtemps quel que soit la hausse que connaîtrait le prix du baril. Si on nous dit que l’Etat n’a pas ces bénéfices en mains alors raison de plus qu’on aille les chercher chez ceux qui l’ont mis par devers eux royalement.
Surtout si l’on se réfère uniquement aux prébendes et autres facilités auxquelles s’adonnent les membres du comité de fluctuation qui repartent d’une simple réunion de travail avec des émoluments qui vont de 500.000 à 2 millions FCFA.
Il nous revient également selon le confrère L’Alternative que seul l’ex-ministre du Commerce (2012-2019) Legzim-Balouki a été gratifié de 567 millions en 14 mois.
Dès lors, se signale pour le pouvoir public, l’urgence de faire pression pour que chacun des noms cités dans ce rapport restitue cette manne qui permettra, vraisemblablement à l’État, de supporter la fluctuation du prix du baril à l’internationale. Et ce, ne serait-ce que durant les cinq ans du mandat en cours. Et cela est bien probable, à voir la richesse créée depuis plusieurs années par le CSFPP.
N° 377 du 04 Nov de FRATERNITE
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