C’est le moins qu’on puisse dire : la série d’articles publiée la semaine dernière par le Wall street journal n’a pas amélioré l’image de Facebook…
Accusé de minorer ou d’ignorer des études internes, par exemple sur les dangers possibles d’Instagram sur les jeunes utilisateurs, en particulier les adolescentes. Alors on fait quoi ? Quatre-vingts secondes ce matin sur la proposition carrée que formule la revue The Atlantic : il est temps de considérer les réseaux sociaux comme de l’alcool.
Les effets sont les mêmes
Ils déclenchent une euphorie passagère qui peut déboucher sur une angoisse durable, un plaisir social qui peut conduire à la dépendance. Si tout le monde ne devient pas alcoolique, une « minorité significative » rencontrera de sérieux problèmes d’addiction.
The Atlantic souligne par ailleurs l’existence d’une « infrastructure » autour de l’alcool : il est clairement indiqué sur une bouteille que sa consommation peut être dangereuse, qu’elle est interdite en-deçà d’un certain âge ; l’alcool est plus taxé que les autres boissons ; l’alcool et l’alcoolisme sont l’objet d’études scientifiques anciennes et nombreuses qui ont établi sa toxicité sans doute possible.
Il faut donc prendre au pied de la lettre la métaphore de « l’addiction » aux réseaux sociaux
Et comme pour l’alcool, contrôler l’âge d’accès, alerter sur les dangers, taxer à bonne hauteur, écouter les spécialistes au lieu de mettre leurs avertissements sous le tapis. C’est la version 2.0 du « consommer avec modération ».