Le transport des personnes par les tricycles bat son plein à Lomé. Les Togolais semblent ne pas être conscients du danger que représente ce comportement incivique. Les pouvoirs publics doivent cesser d’être laxistes sur ce constat. Il faut éviter des morts gratuits à nos concitoyens sur nos routes.
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Entre le social et la vie des populations, il ne devrait pas y avoir de choix. La douleur du drame de Bato avec des morts est toujours vive dans les cœurs des Togolais. Nos mamans ont laissé leur vie dans cet accident causé par un véhicule dont la visite technique est expirée depuis mars 2022 et dont l’assurance n’est pas opérationnelle.
A Lomé, les tricycles roulent en roi. On les voit dans nos rues transportant de lourdes charges. Parfois, ils sont plein à craquer de personnes. C’est sans compter avec des citoyens têtus. Le conducteur même a du mal à installer son « Tricycle boy ».
Ces comportements inciviques peuvent avoir des conséquences dramatiques. L’Etat ne doit pas lésiner sur ces pratiques irresponsables. Il doit réprimer pour éviter des morts gratuits sur nos routes.
Cet article est une alerte par rapport aux tricycles qui font des surcharges à personnes surtout les matins et les soirs exposant nos compatriotes aux dangers. La sécurité routière reste une plaie pour tous. C’est de la responsabilité des pouvoirs publics de protéger les populations, même contre leur gré. On a besoin de nous discipliner sur nos routes.
L’autorité doit prendre ses responsabilités en interdisant l’utilisation des tricycles aux fins de transport des personnes. Aussi, tout conducteur de tricycle doit posséder un permis de conduire. Il est également important d’imposer la visite technique aux propriétaires de ces engins.
En réalité, ils sont nombreux à ne pas posséder de carte grise et de documents liés à la circulation. Il s’agira pour les autorités sécuritaires de prendre un décret pour éviter des morts gratuits à nos concitoyens.
Dans ce combat pour la sécurité des usagers de la route, les organisations de la société civile, également, doivent s’engager. Protéger la vie des populations sur les routes est aussi un droit de l’homme.
Avec tricycles
