Quel bilan pour Faure Gnassingbé, 2 ans après le début de son 4ème mandat ?

 

Le samedi 22 février 2022, les togolais, qui étaient appelés aux urnes pour l’élection présidentielle ont préféré le candidat Faure Gnassingbé, le porte flambeau du parti Union pour la République (UNIR) parmi les 07 candidats qui étaient en lice.

 

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Hier Mardi 22 février 2022, cela a fait deux (02) ans jour pour jour que 3 614 056 électeurs répartis dans 9389 bureaux étaient sollicités. Et au soir du scrutin, c’était avec un pourcentage de 72,36% des suffrages que le président sortant, Faure Gnassingbé, avait été réélu au premier tour, loin devant le candidat de l’opposition Agbéyomé Kodjo(18,37%) qui, comme à l’accoutumée, avait dénoncé des irrégularités, estimant qu’elles étaient à la base de sa débâcle.

Par les chiffres qui étaient annoncés par la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI), Faure Gnassingbé avait amélioré ainsi son score par rapport à 2015 avec 14 points de plus pour une participation de 76,6%. « Pour les adversaires malheureux, je leur dis que c’est le jeu de la démocratie, le peuple togolais s’est exprimé, il faut respecter son choix avait appelé le vainqueur Faure.

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Mais c’était sans compter avec l’appétit démesuré et vorace, mais sans aucune base légale d’ailleurs, de celui qui a été ministre d’Eyadema et occupé plusieurs postes de responsabilités au temps du père, Agbéyomé Kodjo, de vouloir coûte que coûte le fauteuil présidentiel par tous les moyens. D’où l’entrée en jeu des manigances et autres manipulations orchestrées aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger pour tenter de détourner le cours des événements et faire comprendre qu’il était le gagnant de la présidentielle.

Et tout avait été mis en œuvre, sauf un pan de la stratégie qui plus est, était la pièce maitrise qui pouvait dire si oui ou non Agbéyomé avait gagné ou pas l’élection présidentielle. Il s’agissait bien des chiffres recueillis dans les différents bureaux de vote. Et sur ce, le candidat de la Dynamique Kpodzro n’était pas capable de fournir ces chiffres. Il s’était limité à son avance constatée dans quelques bureaux de vote dans la capitale.

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Lomé, bureaux dont le pourcentage par rapport au reste de Lomé était encore très infime, voire insignifiant, pour prétendre gagner l’élection. Malgré les tentatives d’enrôlement à sa cause, des au tres candidats, particulièrement Jean-Pierre Fabre de l’anc et Aimé Gogué de l’adi, rien ni fi. Ces deux finiront par comprendre, la supercherie d’Agbéyomé Kodjo, qu’ils étaient plutôt en train d’être embarqués dans un bateau à conteneur de mensonges… Mis à part un intervalle de chiffre qu’il estimait situé entre 57 et 61%, Agbéyomé ne pouvait rien avancer pour démontrer avec preuves à l’appui que c’était bien lui le vainqueur.

« Nous avons gagné cette élection avec un score oscillant entre 57 et 61% », c’est ce à quoi était limité à dire le malheureux candidat de la DMK qui ne va pas baisser la garde en dépit de nombreux désaveux qu’il va par la suite essuyé par les institutions nationales et internationales, qui reconnaitront sur la base des chiffres précis et clairs, la victoire de Faure Gnassingbé à cette élection.

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Aujourd’hui en exil, M. Agbéyomé kodjo, malgré toutes les vociférations et menaces proférées ici et là, serait en train de négocier en coulisse son retour au pays, auprès de Faure Gnassingbé, aux dires de certains sites d’information et les réseaux sociaux. Quelle honte si cela est avéré.

Mais attendant, c’est acté, que c’est bien Faure Gnassingbé qui a été élu ce 22 février 2020 avec un score de 70, 78% aux termes des corrections faites par la Cour Constitutionnelle qui avait le dernier mot. Et depuis deux ans le pays avance à son rythme. Même si les attentes des populations n’ont pas encore trouvé totalement satisfaction, pour des raisons liées à la crise sanitaire que chacun sait, il est tout de même visible que quelques actes encourageants ont été posés dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations durant les deux années. Le Togo n’est pas encore le bon dernier, même s’il y a des actes qu’on doit critiquer.

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Certes les togolais attendent mieux, et l’on ne doute pas que les autorités elles, ont les oreilles attentives, car à la fin, ce sont elles qui auront à faire les comptes. Elles sont donc conscientes de l’immensité de la tâche qui les attend. La seule chose qu’on peut leur souhaiter c’est d’aller vite et bien, car il ne reste que trois (03ans) pour faire plus que maintenant.

 

Le Messager No 755