Les nouveaux tarifs de péage sont officiellement entrés en vigueur le 18 mars dernier. Ils concernent toutes les catégories d’engins sans exception. Voici donc les tarifs : les motos 2 roues : 50 F CFA, les Tricycles : 100 F CFA, les Véhicules légers : 500 F CFA, les Minibus de 9 à 15 places : 600 F CFA, les Autocars / Bus : 1500 F CFA, les Poids lourds à 2 essieux : 2 500 F CFA, les Poids lourds à 3 essieux : 3 000 F CFA, les Poids lourds à 4 essieux : 3 500 F CFA, les Poids lourds à 5 essieux et plus : 5 000 F CFA. Les citoyens savent maintenant à quoi s’en tenir. Pauvres d’eux.
Lire aussi : Sérail : 12 ans déjà, à quand la réconciliation Kpatcha et Faure Gnassingbé?
C’est avec indignation qu’on apprend que désormais les conducteurs de motos aussi doivent payer. Dans une période où les populations se serrent la ceinture pour trouver de quoi amortir les chocs d’un quotidien économiquement rude, voilà la décision que Faure et sa minorité ont sorti de leurs chapeaux de piètres magiciens pour encore une fois narguer les pauvres citoyens. Ce n’est pas parce que le pays a besoin chaque année d’environ 30 milliards F CFA pour entretenir les routes que les autorités doivent frapper aux portemonnaies des administrés.
Lire aussi : Dissolution de la CEB: rififi entre Talon et Faure Gnassingbé?
C’est d’autant plus insultant que les produits de première nécessité sont devenus chers dans le pays depuis la survenue de la pandémie. Et ce que l’État a trouvé pour y remédier, c’est d’augmenter ces frais déjà insupportables. Pendant ce temps, les salaires, eux, sont statiques, et le salaire minimum de 35 000 francs, nombre de Togolais n’arrivent même pas à les percevoir. C’est être déconnectés de la réalité des populations que de procéder ainsi. C’est indigne que des autorités prennent d’aussi impopulaires décisions. On ne le dira jamais assez, Faure et sa minorité représentent une calamité pour les Togolais.
Source : Le Correcteur