Dans un communiqué rendu public le 1er septembre 2020, le , du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) Kodzovi Atitso, apporte des ‘’détails’’ sur l’affaire de suspension de trois délégués pays du HCTE de la zone Amérique.
Contrairement à ce qui est dit dans certains journaux de la place, le patron du HCTE révèle que la sanction prise contre les mises en cause, est bien conforme aux textes qui régissent le fonctionnement de l’institution en question.
« La suspension des trois délégués pays notamment, messieurs Nyawo Gnandi du Brésil, Albert Katé des USA et Kodzo Ayéna du Canada, porte sur la publication faite par eux dans les réseaux sociaux, sur un projet immobilier qui engage la responsabilité du HCTE dans sa globalité, sans que le bureau n’en ait été préalablement informé. Cette publication faite par ces derniers est en contradiction avec certaines dispositions du règlement intérieur du HCTE notamment en ses articles 15, 16 et 17…», mentionne la direction du HCTE.
Face à ces comportements qui sont en désaccord avec le canevas établi, et au regard de la sensibilité du sujet, il a été demandé aux porteurs dudit projet des précisions sur leur initiative. Mais ces derniers n’ont pas obtempéré. Ils ont refusé d’apporter des réponses au bureau et ont poursuivi l’organisation de leur initiative avec les acteurs étatiques et privés.
C’est ce qui a conduit à leur mise en demeure, explique Kodzovi Atitso qui indique que les termes de cette mise en demeure n’ayant pas été respectés, le bureau a donc décidé en date du 27 août 2020 de les suspendre à titre conservatoire en attendant leur convocation devant le Conseil de Médiation de l’institution.
Le HCTE précise également n’avoir aucune connaissance de l’existence d’un projet que le vice-président de la zone Amérique aurait tenté de ‘’tuer’’, comme l’on relevé certains journaux de la place.
Pour Kodzovi Atitso, « tout ceci n’est qu’une pure spéculation sans aucune preuve tangible dont l’objectif est de tenir l’image du HCTE ».
Il rassure que conformément aux textes de l’institution, un Conseil de médiation a été déjà mis en place dans le but de trouver une solution adéquate à la situation.
©AfreePress-(Lomé, le 3 septembre 2020)