Le ministre de la Justice béninois accuse des ‘’pays voisins’’ de vouloir déstabiliser son pays

 

 

 

 

La tension monte au Bénin à quelques jours de la présidentielle du 11 avril 2021. Lundi par un coup de tonnerre, le juge Essowè Batamoussi de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), a démissionné de son poste puis s’est enfuit du pays en disant ‘’craindre pour sa vie’’.

 

 

 

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Il confiera le lendemain à Radio France Internationale (RFI) et à France 24, avoir subi des pressions de la part du pouvoir de Cotonou dans le but de condamner des opposants à des peines de prison, en l’occurrence Mme Reckya MADOUGOU. « Toutes les décisions que nous avons été amenées à prendre l’ont été sous pression. Je citerai la dernière, celle qui a vu le placement de Reckya Madougou en détention. Dans ce dossier, nous avons été sollicités par la chancellerie, car le dossier ne comportait aucun élément qui pouvait nous décider à la mettre en détention. Ce n’était pas la première fois. Il y a eu pas mal de dossiers où nous avons reçu des instructions de la chancellerie », a révélé le juge Essowè à RFI.

Des propos qui ont fait sortir le ministre béninois de la Justice de ses gongs. Pour Séverin Quenum, il « s’agit d’une manipulation politique » guidée de l’intérieur et de l’extérieur de son pays.

 

 

 

« De fortes sommes d’argent provenant de pays voisins sont offertes ici et là pour rallier diverses personnalités civiles ou militaires à l’entreprise de déstabilisation de l’État », rapporte France 24 des propos du ministre Quenum. Des propos qui ont été tenus dans un autre contexte, défendent son entourage joint par l’Agence de presse AfreePress. « Ces propos ont été tenus au lendemain de l’arrestation de Mme Reckya MADOUGOU, relativisent ceux-ci.

 

 

 

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